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Emmanuel Macron au service d’Uber

Discussion in 'France' started by M1ch@el, Jul 11, 2022.

  1. M1ch@el Member

    Emmanuel Macron au service d’Uber : la start-up nation au-dessus des lois de la République


    Alors ministre de l'Économie de François Hollande, Emmanuel Macron a activement soutenu l'entreprise américaine de véhicules avec chauffeurs, qui menait une vaste opération de lobbying afin de contourner des lois qui lui étaient défavorables. Des informations révélées au grand jour grâce au travail du Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ).
    C’est l’histoire d’une grande entreprise qui veut se créer son marché en changeant les règles du jeu, prête à presque tout pour parvenir à ses fins et dont le désir va rencontrer celui d’un jeune ministre de l’Économie. L’entreprise californienne Uber était face à un problème : elle voulait « révolutionner la mobilité » à l’échelle mondiale… en ne proposant rien de nouveau.
    Uber, ce n’est pas Microsoft, Tesla ou Netflix, entreprises qui ont conquis la planète grâce à leurs innovations (par ailleurs fort discutables). Uber, ce sont des taxis comme les autres. Comment dégager des profits ? Comment se faire sa place sur ce marché très réglementé, les taxis relevant en France du ministère de l’Intérieur, car considérés comme d’ordre public ?

    Une stratégie simple, et efficace

    La solution a fonctionné en deux temps. Un : faire péter les règles existantes, euh pardon, « ouvrir le marché à la concurrence », comme l’on dit à Bruxelles. Deux : faire croire que les chauffeurs Uber seraient des « indépendants ». Une ficelle juridique de la taille d’une corde, les faux indépendants devant respecter les codes de l’entreprise au bouton de chemise près, étant entièrement dépendants de son application, étant sanctionnés au moindre écart, etc.

    Je n’ai jamais compris que cette farce tienne plus d’une seconde face à la justice, l’inspection du travail en particulier. Mais l’impressionnant travail fourni par les centaines de journalistes réunis au sein du groupement « Uber files » apporte la réponse. Si Uber a pu gruger la loi, c’est qu’il a obtenu le soutien actif de l’État. Soit la définition exacte du néo-libéralisme.

    Petit précis de lobbying

    Les dizaines de milliers de documents transmis par une source interne à l’entreprise, restée anonyme, aux journalistes du Guardian détaillent la stratégie de lobbying de la firme californienne pour s’implanter. Comme le dit Travis Kalanick, l’un des fondateurs de l’entreprise : « Nous sommes au milieu d’une campagne politique, et le candidat, c’est Uber. »
    Car les taxis sont furieux. Le député socialiste de Saône-et-Loire Thomas Thévenoud sera alors à l’origine d’une loi adoptée en octobre 2014 qui définit le statut des « véhicules de tourisme avec chauffeurs », les VTC. La principale disposition leur interdit de prendre des clients en « maraude » c’est-à-dire hélés dans la rue, sans réservation préalable. Cette possibilité étant réservée aux seuls taxis, elle portait tort à Uber, principale visée.
    Pour combattre une loi, il faut une autre loi. Et, pour cela, il faut des parlementaires. Ce sera le rôle du centriste Vincent Capo-Canellas, sénateur de Seine-Saint-Denis, qui rencontre le directeur général d’Uber France, Thibaud Simphal, puis travaille avec, enfin plutôt « pour », les lobbyistes de la start-up qui… lui rédigeront les amendements qu’il parviendra à faire adopter par la haute Assemblée.

    Bercy contre Beauvau

    Le ministre de l’Intérieur de l’époque Bernard Cazeneuve n’appréciant pas la stratégie du « fait accompli » d’Uber, qui offre son service dans plusieurs villes alors qu’elle ne dispose pas des autorisations nécessaires, l’entreprise se tourne vers Bercy pour nous chanter la sérénade des « créations d’emplois ». Par chance pour elle, le siège de ministre est occupé par Emmanuel Macron.
    En janvier 2015, Manu reçoit Travis. Ils échafaudent un plan de bataille commun. Un : trouver « un député favorable », idéalement de la majorité. Deux : « lancer une grande campagne de communication par Macron et Uber en parallèle ». Ce qui fut fait, et bien fait, grâce au député socialiste de Maine-et-Loire Luc Belot qui, tout comme Vincent Capo-Canellas, déposera des amendements rédigés par l’entreprise. Interrogé par les journalistes, Luc Belot « assume totalement » ses amendements de l’époque.
    L’année suivant, le député socialiste de Côte-d’Or Laurent Grandguillaume essaie de faire passer une nouvelle loi pour combler les failles de la loi Thévenoud. Il échouera. L’ex-député évoque aujourd’hui « des tracts, des pages de publicité, des tribunes, des tags sur les trottoirs » contre sa loi. « Vous aviez d’un côté les taxis G7, et de l’autre une multinationale. C’est chez Uber qu’était la puissance de feu à l’époque. » G7 contre Uber, comme la loi est joliment écrite dans notre pays !

    Uber au-dessus de tout ?

    Si Uber s’appelle ainsi, c’est parce que, littéralement, Uber, c’est ce qui est au-dessus de tout. Comme l’explique Alain Vidalies, ancien secrétaire d’État aux Transports, « ils avaient un sentiment de toute-puissance, ils pensaient qu’ils étaient en train de révolutionner le monde du transport et de la mobilité ». Or, et c’est presque mignon, ce désir de toute-puissance était aussi celui d’Emmanuel Macron : ils étaient faits pour se rencontrer.
    Le problème, c’est qu’Emmanuel Macron se soit activement mis au service d’une entreprise privée qui ne faisait alors pas mystère du tout de sa volonté de s’asseoir sur les lois de la République à son profit. Surtout que cette entreprise pratique allègrement l’évasion fiscale, a été condamnée dans plusieurs pays pour ses violations du droit du travail, et est connue pour sa culture masculiniste, elle aussi à l’origine de condamnations.
    Uber est la quintessence de cette Silicon Valley à propos de laquelle les dénonciations de souffrance au travail, de harcèlement et de sexisme se multiplient. Qu’Emmanuel Macron soit fan d’une entreprise aussi toxique, dont le projet économique est par ailleurs minable – mettre fin au monopole des taxis, waouh comme c’est moderne –, au point de mettre son pouvoir de ministre entièrement à son service, en dit long sur sa triste personne.

    https://charliehebdo.fr/2022/07/eco...p-nation-au-dessus-des-lois-de-la-republique/







  2. Жан-Люк Меланшон великий проповідник війни не буде... ах ах ах друг венесуельських і кубинських диктаторів..марін ле пен його банкір теж м'ясник.Жерар Депардьє цього року не збирає урожай у Білорусі,
  3. M1ch@el Member

    Le RN a voté contre le Smic à 1 500 euros

    Les députés RN ont par ailleurs refusé de suivre la Nupes qui défendait l'augmentation du Smic à 1500 euros. "C'est leur mantra, entre ça et le climat, ils n'ont que ça à la bouche", a justifié la porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale.
    "Nous avons voté contre le Smic à 1 500 euros parce que c'est une mesure qui nous paraît complètement aberrante, qui va mettre l'économie à plat"
    Laure Lavalette
    à franceinfo
    Et surtout, ajoute Laure Lavalette, "cela va appauvrir aussi les classes moyennes parce que quand vous avez un Smic à 1500 euros, quid du n+1 n+2 ?" Le Rassemblement national propose plutôt d'exonérer de cotisations patronales les hausses de 10 % des salaires inférieurs à trois Smic. Le Smic à 1500 euros "n'est pas juste" et "mettrait en danger le tissu TPE, PME française", a-t-elle insisté.

    https://www.francetvinfo.fr/economi...it-la-deputee-rn-laure-lavalette_5271631.html



    Le Sénat rejette à son tour une taxe sur les superprofits


    À peine plus d’une semaine après un premier rejet à l’Assemblée nationale, les sénateurs ont voté contre la taxe sur les « superprofits » des grandes entreprise, ce lundi 1er août. Ils s’en remettent aux efforts individuels des groupes pour donner un coup de pouce aux Français.

    Le Sénat à majorité de droite a rejeté à son tour, ce lundi 1er août, l’idée d’une taxe sur les « superprofits » ou « bénéfices exceptionnels » des grands groupes, malgré une offensive conjuguée de la gauche et des centristes.

    Les amendements au projet de budget rectificatif pour 2022 pour tenter de mettre en place une telle taxation, déjà appliquée en Grande-Bretagne ou en Italie, ont tous été rejetés.
    Rejet d’un « effort collectif »

    Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait d’emblée redit son opposition au « réflexe pavlovien de la taxe », soutenant que les grandes entreprises « doivent participer à l’effort collectif, en rendant l’argent directement aux Français plutôt qu’au Trésor public ».

    « Vous réduisez les propositions des sénateurs à des réflexes pavloviens, mais les chiens de garde du Parlement que nous sommes veillent pourtant sur la Nation avec un esprit de justice fiscale et sociale », a rétorqué la centriste Sylvie Vermeillet.

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite...our-une-taxe-sur-les-superprofits/ar-AA10bLg5
  4. deshonneur.jpg sinon eux ca va .....

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