Customize

[HADOPI] Attaquons le streaming.

Discussion in 'Anonymous Pour la Liberté d'Expression' started by Vigdis, Nov 18, 2011.

  1. Vigdis Member

    http://www.lemonde.fr/technologies/...nti-piratage-au-streaming_1606123_651865.html
    Il y a une vidéo dans l'article.
    35 % de téléchargement illégaux en moins.
    Vous voyez l'intérêt des sources, ça empêche de dire ce genre de conneries.
  2. J'aimerais qu'ils continuent, faut la rendre encore plus dingue cette loi, c'est vrai quoi, les Chinois sont encore devant nous !
    • Like Like x 1
  3. Anon Gin Member

    Sérieux, ils sont loin mais loin les gars!

    J'ai ri. "l'idéologie de l'argent":D Après les fraudeurs, maintenat on à les voleurs. Les internautes qui téléchargent seront bientôt considérés comme des terroristes.
    Ils savent même pas comment gérer les problèmes de P2P (style emule, wai ça existe encore) qui datent de minimum 2001, et ils veulent s'attaquer aux nouveautés du streaming. Bon courage pour le HTML5 les gars. Sont fort, sont très fort.

    J'ai encore ri (z'êtes sur que c'est pas des comiques?). Ils ont arrêtés (placés en garde à vue, pas en prison) combien de mecs depuis Hadopi? Aller, on va dire 100 internautes (et je prends archi large).
    Avec 11 millions d'euros de budget pour les dépenses, et 0 euros de "recettes" , je vois mal la corrélation entre Hadopi et une bonne affaire (Turkish inside).
    Nan mais sérieux, l'admin de streamiz condamné à payer 1 euro, avec son site toujours en ligne. LOL

    Là c'est sur, c'est des comiques. Plus de doute. Une loi qui fait de toi un délinquant rien qu'en ayant visité un site. Du jamais vu dans l'histoire du web.
    Mieux encore, du filtrage d'IP. Est-ce qu'ils réfléchissent, ou bien ils se disent "tiens personne comprends de toute façon, on va mettre deux trois termes techniques, ça fera pro"! WTF
    Ah wai, ils viennent de se rendre compte que le net c'est aussi le reste du monde. On progresse...

    Bouahahahahahahahahahahahah j'vais crever!
    35% de baisse. C'est quoi ces stats d'escroc?! Ils se foutent de notre gueule, ou ils sont largués. Dans les deux cas, c'est pathétique.

    Y'à 6 ans qu'on essaye de leurs parler de la licence globale. Ca sent l'effet d'annonce, rien de plus. Période électorale + hausse d'impôts = échec électoral (surtout à l'UMP)

    Des années que les spécialistes le gueule à qui veux bien l'entendre.
    Tiens, ce soir je vais encore télécharger comme un putain de goret tout violet, juste pour user de la bande passante.
    • Like Like x 4
  4. Vigdis Member

    "Ensemble, tout devient possible."
    • Like Like x 4
  5. Anon Gin Member

    En exclu, on à trouvé le conseiller spécial de l’Élysée concernant Internet.
    Ça fait peur.

    nMIJb.jpg
    • Like Like x 8
  6. LeJoker Member

    Hadopi c'est encore les caravanes du désert de l'antiquité.
    Internet c'est le TGV version 2100, demain c'est 2200.
    • Like Like x 3
  7. OsX Member

    Ils serait peut-être temps d'agir, et de faire pression sur nous chers députés.
    Pourquoi ne pas envisager une campagne de mails, durable et massive, à destination de nos députés visant à leur expliquer la faiblesse de leur raisonnement et pour mettre le doigt sur le non sens de leurs lois inadaptées et inefficaces.
  8. rEVOLution Member

    Qu'ils debloquent déja les sites de streaming légaux. Là on pourra parler de boycotter les sites "illégaux"...
    Tsss.
  9. Thierry L Member

    J'ai eu peur j'avais compris "attaquons le string" ....

    Sound_Mirrors_1b.jpg
    • Like Like x 2
  10. Vigdis Member

  11. bobypsy Member

    Non ca doit etre vrai pour limewire ou emule, en gros pour le téléchargement p2p, mais je connais de moins en moins de personne qui utilisent le p2p et qui du coup on trouvé des moyens plus rapide pour télécharger encore plus. Merci hadopi et sarko grace a eux les gens téléchargent encore plus vite et encore plus :) :).
  12. Thierry L Member

    • Like Like x 1
  13. Anon Gin Member

    Ma réaction à chaque fois qu'un idiot de politique promet quelque chose sur la régulation du Net

    7pxGn.gif
  14. Thierry L Member

    Idiot ce n'est peut-être pas de leur faute : il ne savaient peut pas faire autre chose ...
    jpg_BakSept11fautemorale1-b65f6.jpg
  15. Thierry L Member

    cf. : http://www.lemonde.fr/technologies/...r-mettre-fin-au-streaming_1612846_651865.html
    Le scénario de l'industrie du film pour mettre fin au streaming




    View attachment 1612880_3_ac71_la-page-d-accueil-du-site-allostrea
    La page d'accueil du site Allostreaming, directement visé par les demandes de blocage des ayants droit français.Le Monde.fr

    C'est un dossier de plus de cent pages, complet et très référencé, qu'ont reçu les principaux fournisseurs d'accès à Internet (FAI) et moteurs de recherche français. Publiée par PC inpact (PDF), l'assignation transmise à ces entreprises par trois syndicats de la vidéo détaille, pas à pas, le plan de lutte de l'industrie cinématographique contre les sites de streaming illégal. Un système qui pourrait aussi s'adapter à d'autres types de sites.

    Car si la plainte des trois syndicats ne vise, initialement, que les quatre annuaires de liens de la galaxie Allostreaming, elle demande la mise en place d'un système de traitement des infractions à la propriété intellectuelle généralisable qui, s'il était mis en place, aboutirait à établir un outil de contrôle de l'accès aux sites, qu'ils soient ou non hébergés en France.
    Un double blocage des sites. Les plaignants demandent aux FAI de procéder à un double blocage des quatre sites sur lesquels se concentre l'assignation : un blocage dit DNS et un blocage de l'adresse IP (Internet Protocol). Les DNS, ou Domain Name Servers, sont des machines qui sont au cœur du fonctionnement d'Internet : ce sont elles qui indiquent aux navigateurs Internet à quelle adresse informatique correspond une adresse "en clair". Par exemple, lorsque l'internaute se connecte à "http://www.lemonde.fr", sa demande est interprétée par un DNS, qui la traduit en adresse IP et permet à l'ordinateur d'afficher la page demandée.
    Il est possible de contourner ce type de blocages aisément : plutôt que de saisir "lemonde.fr", l'internaute peut directement écrire l'adresse IP du site, 94.127.75.170 par exemple. Les ayants droit demandent donc, "s'il était établi que la fréquentation des sites 'Allostreaming' ne s'en trouverait pas pour autant réduite à un niveau symbolique", d'ordonner le blocage direct de l'adresse IP de ces sites. Dans ces conditions, le contournement du blocage reste possible, mais est plus compliqué.
    Un déréférencement des moteurs de recherche. Les syndicats professionnels ont toutefois envisagé une deuxième étape pour limiter encore davantage l'accès aux sites visés par la plainte : obtenir leur déréférencement des moteurs de recherche. Ils souhaiteraient idéalement pouvoir imposer aux FAI de bloquer les outils de contournement, comme OpenDNS ou Google DNS ; mais dans le cas où cela s'avèrerait impossible "pour des motifs juridiques", ils demandent que les moteurs de recherche déréférencent les sites visés par la plainte.
    Pour cela, les plaignants demandent à Google, Yahoo! et Microsoft de "prendre toutes les mesures nécessaires" pour que les sites Allostreaming n'apparaissent plus dans leurs résultats de recherche, non seulement pour les résultats des domaines français (Google.fr, Bing.fr), mais aussi dans l'ensemble de leurs déclinaisons (Google.de, Bing.com…). Cette dernière demande a de fortes chances d'être contestée à plusieurs niveaux ; par le passé, les décisions de justice imposant des blocages de contenus se sont en général limitées à un domaine local.
    L'assignation révèle également que Google, tout en contestant la légitimité juridique d'une première demande transmise par les trois syndicats cet été, a procédé au déréférencement des quatre sites Allostreaming dans son moteur de recherche. Seuls des sites au nom proche apparaissent aujourd'hui dans les résultats de recherche.
    Un système de mise à jour automatisé. Surtout, et c'est là la principale originalité parmi les demandes des trois syndicats, ces derniers proposent la mise en place d'un système semi-automatisé de l'évolution des sites – et donc des blocages qui seraient mis en place. Un tel système permettrait d'éviter que les sites bloqués changent d'adresse IP ou de nom et échappent ainsi à un éventuel blocage. "Les risques d'évolution des situations constatées (...), la nécessité de prévenir tout effet secondaire indésirable prévisible, tel qu'un surblocage injustifié, ont conduit les demandeurs à missionner l'Alpa et TMG pour mettre au point, dans les limites du possible (…) un processus de vérification et de suivi des adressses IP et DNS."
    Avec le concours de l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle et TMG, le prestataire de très nombreux ayants droit déjà chargé de collecter et de transmettre les adresses de téléchargeurs présumés à la Hadopi, les plaignants ont donc mis au point un système de suivi, décrit succinctement dans l'assignation publiée par PC Inpact. "Un dispositif logiciel a été mis au point pour permettre d'effectuer un suivi permanent et en temps réel des sites, de leurs adresses IP et de leurs noms de domaine, pour signaler et traiter tout changement pouvant intervenir postérieurement à la décision judiciaire de blocage d'accès et de dé-référencement", précise le document. L'outil prévoit également "une intervention humaine (...) pour vérifier une situation signalée par le dispositif logiciel".
    Le système décrit ne s'appliquerait, selon les demandes des plaignants, qu'aux sites qui ont déjà fait l'objet d'une décision judiciaire de blocage. Toutefois, le dispositif prévoit qu'en cas d'"apparition de sites nouveaux qui ne constituent que la copie de ceux dont l'accès a été bloqué", ceux-ci pourront être bloqués sans nouvelle décision de justice, après la validation d'un agent assermenté.
    "Aucune des trois mesures n'est efficace à 100 % (…). Mais plus le contournement sera difficile, moins d'internautes y auront recours", note le document dans ses conclusions. Le texte évoque également une possible adaptation à d'autres types de diffusion en ligne, sans préciser lesquels ; mais le système décrit pourrait également s'adapter à des annuaires de liens BitTorrent, par exemple. Pour les ayants droit, il s'agit d'un ensemble de "mesures raisonnables et peu susceptibles de provoquer des dommages collatéraux". Une analyse que ne partageront vraisemblablement pas les FAI et les moteurs de recherche cités à comparaître le 15 décembre.
    ___________________________________________________________________________________________________________________________
  16. Thierry L Member

    http://www.mes-ddl.com/
    (Tommy a disparu, "on" a plus les liens gigaup .... qui s'y colle ? :D) )
    http://www.mega-films.net/
    (c'est de moins en moins bien de toutes façons)
    etc ...

    Il y a quelqu'un qui a mieux ? (je suis preneur ...)

    NDLR : Ce n'est pas illégal, stricto sensus ...
  17. Thierry L Member

    L'administrateur présumé d'un site de streaming illégal arrêté avec 30 000 euros dans ses chaussettes

    L 1593874_3_6c29_la-page-d-accueil-de-streamiz.png


    La page d'accueil de Streamiz.Le Monde.fr

    L'administrateur présumé du site de streaming (diffusion en continu) Streamiz a été interpellé à Montrouge, révèle le Parisien. Cet homme de 25 ans a été arrêté alors qu'il sortait de chez lui, avec 30 000 euros cachés dans ses chaussettes, rapporte le quotidien. Les enquêteurs ont également découvert un compte en banque à son nom, ouvert au Luxembourg, contenant environ 130 000 euros.

    Streamiz n'héberge pas lui-même de fichiers, mais constitue un annuaire renvoyant vers des sites de diffusion et de téléchargement comme Megavideo et Megaupload. Le site, toujours en ligne, se rémunère en affichant des publicités entre ses pages et les pages où l'internaute peut voir les vidéos. Le site propose de visionner ou de télécharger des centaines de films récents.
    La semaine dernière, l'administrateur du site LeDivx avait été condamné à deux mois de prison avec sursis et à des dommages et intérêts symboliques d'un euro, rappelle Numerama. Les ayants droit demandaient près d'un million de dommages et intérêts.
    Le Monde.fr

    __________________________________________________________________________________________________________________________

    cf. : http://www.streamiz.com/
    • Like Like x 1
  18. Thierry L Member

  19. Anon Gin Member

    Juste pour rappel, la Cour de Justice Européenne à débouté dans son arrêt du 24 novembre 2011 la Sabam (Sacem belge) qui avait porté plainte contre Scarlet (FAI belge):

    "Dans son arrêt rendu ce jour, la Cour rappelle, tout d’abord, que les titulaires de droits de propriété intellectuelle peuvent demander qu’une ordonnance soit rendue à l’encontre des intermédiaires, tels que les fournisseurs d’accès à Internet, dont les services sont utilisés par les tiers pour porter atteinte à leurs droits. Toutefois, ces règles nationales doivent respecter les limitations découlant du droit de l’Union, telle notamment l’interdiction prévue par la directive sur le commerce électronique selon laquelle les autorités nationales ne doivent pas adopter des mesures qui obligeraient un fournisseur d’accès à Internet à procéder à une surveillance générale des informations qu’il transmet sur son réseau."

    Cette décision va évidemment faire jurisprudence.

    http://www.pcinpact.com/news/67217-sabam-scarlet-filtrage-blocage-hadopi.htm?vc=1

    Hadopi 3 peut donc, dès à présent, revoir sa copie et éviter de nous sortir un arsenal de mesures liberticides.
    Ou bien, continuer à gérer ce dossier comme des n00bz et se retrouver débouté par la Cour de Justice Européenne.
  20. Anonymous Member

    J'ai trouvé ça: les noms des 52 « artistes » signataires d’Hadopi :

    Étienne Daho, Christophe Maé, Kery James, Sinik, Francis Cabrel, Patrick Bruel, Jean-Jacques Goldman, Jenifer, Stanislas, Raphaël, M Pokora, Keren Ann, Thomas Dutronc, Eddy Mitchell, Isabelle Boulay, Maxime Le Forestier, Martin Solveig, Marc Lavoine, Calogero, Gérard Darmon, Pascal Obispo, Jacob Devarrieux,Elie Seimoun, Alain Bashung, Bernard Lavilliers, Rachid Taha, Bob Sinclar, Psy4delarime, Abd Al Malik, Anis, André Manoukian, Charles Aznavour, Alain Souchon, Mademoiselle K, Soprano, Arthur H, BB Brunes, Liane Foly, Emmanuelle Seigner, Ridan, Renan Luce, Zita Swoon, Johnny Hallyday, Empyr, Kenza Farah, Shine, Camaro, Diam’s, Renaud, Romane Cerda, Cali, la Grande Sophie.
  21. Thierry L Member

    Bashung est mort ; ça ne compte plus.
  22. Anon Gin Member

    Je me demande qui peut bien être Jacob Devarieux? mmmh
  23. LeJoker Member

    Si vous voulez les tuer, il faut les télécharger

    Perso à mes yeux ils vendent pas de la qualité, la qualité est ailleurs, alors faut boycotter
  24. Roger.Guy Member

    Pour info (si tout ce qui suit, tiens, tout le monde peut télécharger à fond sans aucun risque (même dans les ministères :) )

    http://www.numerama.com/magazine/21122-scoop-l-hadopi-est-morte-le-24-decembre.html

    Scoop : l'Hadopi est morte le 24 décembre !

    Guillaume Champeau - publié le Lundi 02 Janvier 2012 à 12h03
    L'Hadopi n'est plus. Ses deux organes, le collège et la Commission de protection des droits (CPD), n'ont plus le nombre de membres imposé par la loi, depuis la fin de certains mandats au soir du 23 décembre 2011. Le décret qui devait nommer de nouvelles personnalités n'a pas été publié.
    C'est une situation incongrue, qui visiblement embarrasse le gouvernement. Depuis le 24 décembre 2011, l'Hadopi n'a plus d'existence juridique ; ou cette dernière est en tout cas entachée d'irrégularité. En effet, alors que la loi prévoit que le collège de l'Hadopi est composé de neuf membres, parmi lesquels figure le président (en l'espèce la présidente) de l'autorité administrative, trois des membres n'ont plus de mandat depuis la veille de Noël. Et ils n'ont pas été remplacés.
    C'est par un décret du 23 décembre 2009 que les neuf membres du collège de la Haute Autorité avaient été désignés. Par principe, la loi prévoit que ces membres sont nommés pour six ans. Mais pour permettre une rotation régulière, le gouvernement a prévu par décret que l'Hadopi procède avec effet rétroactif "au tirage au sort des trois membres dont la durée du mandat sera de deux ans et des trois membres dont la durée du mandat sera de quatre ans". C'est par une délibération du 8 janvier 2010 (.pdf) que l'Hadopi a procédé à ce tirage au sort, et ainsi constaté les noms des trois membres dont le mandat n'était que deux ans, et s'arrêtait donc au soir du 23 décembre 2011 :
    1. Jean Musitelli, nommé par le Conseil d'Etat ;
    2. Patrick Bouquet, nommé par la Cour des comptes ;
    3. Michel Thiollière, nommé par le président du Sénat.
    Ces trois membres n'ont plus de mandats, et n'ont pas été remplacés. L'Hadopi, dont la loi dit qu'elle est "composée d'un collège et d'une commission de protection des droits", est donc amputée de son premier organe, qui n'a plus d'existence juridique. S'il n'a plus ses neuf membres, imposés par l'article L331-16 du code de la propriété intellectuelle, le collège de l'Hadopi ne peut plus fonctionner. Pire, "le président du collège est le président de la Haute Autorité". Cela veut-il dire que l'Hadopi n'a plus de présidence ?
    Interrogé la semaine dernière, le ministère de la Culture nous a répondu que "la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet étant une autorité publique indépendante du ministère de la Culture et de la Communication", c'est auprès d'elle qu'il fallait nous renseigner. Or les nominations des membres du collège de l'Hadopi, réalisées par décret, sont de la responsabilité du pouvoir réglementaire (donc du gouvernement), et non de l'autorité administrative. Relancé sur ce point, le ministère de la Culture ne nous a plus répondu. Quant à l'Hadopi, nous n'avons pas réussi à la joindre.
    En revanche, son site internet a été modifié. Les trois membres échus du collège de l'Hadopi ne figurent plus sur la page du site officiel consacrée aux membres du collège.
    Pire. Même le bras armé de l'Hadopi, la Commission de protection des droits, n'a plus d'existence juridique. L'article L331-17 du code du CPI dit que la CPD est composée de trois membres, qui ont eux-aussi été désignés le 23 décembre 2009. Parmi eux figurait Jacques Bille, dont le mandat de deux ans a échu. Il n'est plus sur le site officiel.
    Or tant qu'il ne sera pas remplacé, la CPD ne pourra plus se réunir, et ne pourra donc plus envoyer de recommandés ou transmettre des dossiers aux juges.
    Gageons que l'Hadopi et le gouvernement sauront rétablir la situation. Mais dans l'attente, l'Hadopi n'est plus.
    _______________________________________________________________________________________
    http://reflets.info/rip-hadopi-2010-2012/

    1001hadopiriplol-250x201.jpg Et pan ! c’est un coup de tonnerre. Numerama vient d’annoncer le décès juridique prématuré de la Haute Autorité. Prématuré, à cause d’une petite boulette de rien du tout : « le collège et la Commission de protection des droits (CPD), n’ont plus le nombre de membres imposé par la loi » rapporte Numerama, ce depuis le 23 décembre au soir, date de fin de certains mandats de certains de leurs membres.
    Pour le collège, les mandats concernés sont ceux de :
    1. Jean Musitelli, nommé par le Conseil d’Etat ;
    2. Patrick Bouquet, nommé par la Cour des comptes ;
    3. Michel Thiollière, nommé par le président du Sénat.
    L’HADOPI ne répond donc plus à ses obligations telles que décrites dans l’article L331-16 du code de la propriété intellectuelle.
    Même la CPD, Commission de Protection des Droits est concernée par cette petite boulette, puisque toujours selon Numerama, le mandat de 2 ans de Jacques Bille serait lui aussi arrivé à terme.
    Récapitulons donc la situation
    • L’interconnexion avec TMG est toujours suspendue, la riposte graduée est toujours paralysée
    • Le collège n’existe légalement plus
    • La CPD n’existe légalement plus
    Est-ce terminé pour autant ?
    Non, il ne faut pas rêver, le délit de négligence caractérisée est toujours inscrit dans la loi, on peut compter sur une petite pirouette venant sauver les meubles et sur le fond, ceci ne choquera personne .En revanche ne vous attendez pas à recevoir de mail d’avertissement pendant la campagne présidentielle qui vient de s’engager. HADOPI, du moins son volet répressif, n’est plus la priorité. Maintenant, il faut rendre l’outil sympathique, montrer qu’il a servi à quelque chose alors qu’il n’a servi à rien. Pour ça, dans sa trousse à outils, l’Elysée n’a pas grand chose en dehors d’un chiffre : 35% !
    • Like Like x 1
  25. LeJoker Member

    CONNERIE !
    Cette loi est morte depuis sa naissance !
  26. nosoucy Member

  27. Vigdis Member

  28. Pandore Member


    Mmmmmh....Si j'avais déjà écouté l'un de ces "artistes", je l'aurai bien boycotté, mais.....
    • Like Like x 1
  29. Roger.Guy Member

    Une de plus contre Hadopi (elle vient pas de n'importe où celle-là)

    http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2...-renseignement-ne-disent-pas-merci-a-lhadopi/
    04 février 2011
    La NSA, la DGSE et la DCRI ne disent pas merci à l’Hadopi

    Aujourd'hui, pour traquer les candidats à l'action suicide, nos agents passent plus de temps derrière un écran d'ordinateur qu'à la sortie des mosquées.
    Un expert de la DCRI, service de contre-espionnage français.
    hadopi-loi-pirates1.1296824260.thumbnail.jpg Or, et dans le même temps, le recours croissant des internautes à des outils et technologies de cryptographie et de protection de la vie privée, afin de se protéger de l'Hadopi, ou de la censure du Net comme c'était le cas en Tunisie notamment, embête très sérieusement les services de renseignement américains, mais également français.
    L'ouverture du procès de cinq militants liés à une filière jihadiste franco-belge est l'occasion, pour Le Figaro d'expliquer, dans un article intitulé Internet, fil conducteur des dossiers islamistes, qu'"à l'heure des réseaux sociaux, la traque des terroristes se fait désormais plus sur Internet que sur le terrain" :
    Un magistrat antiterroriste l'assure: «Internet est devenu le fil conducteur des dossiers islamistes à Paris.» Le tribunal en instruit une cinquantaine. Sans compter les enquêtes préliminaires diligentées par le parquet.
    À chaque fois ou presque, les terroristes présumés ont utilisé des moyens de communication informatiques pour endoctriner, recruter, échafauder des projets d'attentat.
    «Aujourd'hui, dit un expert de la DCRI, service de contre-espionnage français, pour traquer les candidats à l'action suicide, nos agents passent plus de temps derrière un écran d'ordinateur qu'à la sortie des mosquées.»
    Plutôt que de bloquer les sites, forums et autres réseaux sociaux où se nouent les contacts entre "frères", les agents de la DCRI et de la DGSE qui les surveillent activement s'en servent pour se tenir informé, ou pour les infiltrer, quitte à créer de vrais-faux sites djihadistes de types pots de miel.
    La France n'est pas au bout de ses peines

    Pour échapper à cette cybersurveillance et aux grandes oreilles des services de renseignement (voir Frenchelon: la carte des stations espion du renseignement français), Le Figaro rapporte que les islamistes jugés à Paris ne s'envoyaient pas de courriels, mais qu'ils communiquaient via le dossier "brouillon" de leur messagerie internet.
    Le recours aux logiciels de cryptographie, au réseau Tor, proxys anonymiseurs et autres outils et techniques de protection de l'anonymat pose "un vrai casse-tête aux autorités"
    Et la France n'est pas au bout de ses peines.
    Car l'avènement d'Hadopi, gendarme des droits d'auteur sur Internet, a le don d'agacer l'allié américain. Les services de renseignements des États-Unis craignent que cette forme de répression massive, qui se veut préventive, ne développe chez les adeptes des films et musiques piratés un engouement pour les techniques d'anonymisation jusqu'alors réservées à quelques hackers ou à certains types de réseaux criminels ou terroristes.
    Un cyberpolicier français en convient: «S'il est encore possible d'isoler en France une partie du flux d'informations codées pour tenter de le décrypter, l'opération deviendra nettement plus délicate quand le ruisseau sera devenu torrent à force de transporter les lourds fichiers vidéo de dizaines de milliers de pirates improvisés.»
    L'internet est un très bon moyen de se cacher

    En octobre dernier, Bernard Barbier, le “directeur technique” de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE), avait déjà expliqué Frenchelon: la DGSE est en “1ère division”) que si, lorsqu'il était arrivé dans la maison, en 1989, le recours à la cryptographie servait d’alerte, car seuls les diplomates, les militaires ou les services secrets chiffraient leurs communications, aujourd'hui, "tous les apprentis terroristes utilisent la crypto", et l’internet leur permet de se cacher : "ils savent qu’ils peuvent être écoutés, et donc se cachent dans la masse des utilisateurs de l’internet" :
    “Nos cibles principales aujourd’hui n’utilisent plus le chiffrement gouvernemental ou militaire mais plutôt de la cryptographie grand public, car nous travaillons à 90% sur l’anti-terrorisme. Aujourd’hui, nos cibles sont les réseaux du grand public, parce qu’utilisés par les terroristes.”
    En aparté, lors de la pause café, on avait ainsi appris que les services de renseignement américains avaient même “engueulé” leurs homologues français au sujet de l’Hadopi… suivant en cela les services de renseignement britanniques qui avaient déconseillé à leur gouvernement un tel mécanisme qui rendrait “difficile” la surveillance des internautes.
    On sait aussi désormais que la Hadopi, en poussant les internautes à se protéger et à recourir à la cryptographie, embête aussi les services antiterroristes de la DGSE et de la DCRI.
    Internet est une rue, la crypto la clef de nos logis

    A toutes fins utiles, il serait bon de préciser que les centres commerciaux, arrière-salles de café, parcs publics et grands magasins sont également de très bon moyens, utilisés depuis longtemps par les espions, pour parvenir à se "cacher".
    Comme le rappelle le portail gouvernemental consacré à la sécurité informatique, l’internet est une rue peuplée d’inconnus, ou, comme l'écrivait Nicolas Voisin dans Internet est une rue :
    Internet n’est pas bon ou mauvais, comme une rue n’est pas “bonne ou mauvaise”. Internet est ce que l’on y fait. Le web est riche des rencontres et découvertes que vous y ferez.
    Il est donc normal d'y trouver des terroristes, des pédophiles, des nazis, mais aussi et surtout des gens qui, pour protéger leurs communications, leurs vies privées, le secret de leurs affaires, ont eux aussi recours à la cryptographie.
    Ce pourquoi, d'ailleurs, securite-informatique propose d'ailleurs un module d'autoformation et d'introduction à la cryptologie, cette "science du secret".
    Un Etat surveillant, ou protecteur ?

    Le problème, ce n'est pas la cryptographie, ni le besoin qu'ont les internautes de vouloir protéger leur vie privée, pas plus que celui des entreprises de protéger leurs salariés des risques d'espionnage industriel.
    Le problème, c'est la Hadopi, et cette façon qu'ont les autorités de dépenser bien plus d'argent, de temps et d'énergie à vouloir nous surveiller plutôt qu'à nous aider à nous protéger (voir Internet : quand l'Etat ne nous protège pas).
    Il a ainsi fallu 32 ans pour que la CNIL obtienne un budget de 13 millions d'euros. La Hadopi, elle, l'a obtenue en moins d'un an (voir la petite étude comparée que j'en ai tiré : Hadopi vs CNIL : l'une chante, l'autre pas).
    hadopivscnilbudget.1296824622.thumbnail.jpg
    Alors que le gouvernement cherche à décapiter la CNIL, à lui couper les vivres, et alors que, 32 ans après son adoption au Parlement, 82% des organismes ne respectent pas la loi informatique et libertés, il serait pourtant bon de renverser les priorités.
    PS : le "truc" du dossier brouillon, je l'avais déjà mentionné dans mon article Journalistes : protégez vos sources ! (voir aussi mon petit manuel de contre-espionnage informatique).
  30. Atsuki Member

    Jerry en voyant cette connerie d'Hadopi 3 sérieux. Déjà qu'ils s'en sortent pas avec le P2P...
    Parce qu'entre nous, malgré leurs affirmations, je ne connais personne dans mes proches qui se soit fait spotted avec du P2P ou du torrent, personnellement...
  31. Vigdis Member

    Le rapport avec la lutte contre le streaming ?
    Vous pouvez arrêter de mettre toutes vos merdes concernant l'hadopi dans ce thread ? Ici c'est la lutte contre le streaming.
    C'est trop dur d'en ouvrir un ?
    • Like Like x 1
  32. Anonpasencore Member

    Le titre induits en erreur dans ce cas...
  33. Vigdis Member

    Et comment ?
  34. Anonpasencore Member

    le fait qu'il y'est Hadopi, dans le titre fait pensez au gens que le thread lui est consacré (enfin ce que j'en pense..)
    Suffi de rebaptiser le thread "lutte contre le streaming" et voila tout.
  35. Vigdis Member

    Les gens ne savent même plus lire plus qu'un mot ? C'est désolant ...
  36. LeJoker Member

    Et tu sais lire !!!

    [IMG]

    Ne t'occupe pas du gars derrière moi, c'est une cellule vachement frappante je ne regarde pas souvent.

    Bon sinon :
    http://www.maxisciences.com/hadopi/...g-illegal-prevu-courant-fevrier_art21200.html


  37. nosoucy Member

  38. Edelweiss Member

    On ne parle pas aux cons, ça les instruit !
  39. enfle oire Member

    http://www.numerama.com/magazine/21...hadopi-qui-est-recompense-pas-the-artist.html
  40. anonylan Member

Share This Page

Customize Theme Colors

Close

Choose a color via Color picker or click the predefined style names!

Primary Color :

Secondary Color :
Predefined Skins