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[Owni/DPI] Amesys surveille aussi la France

Discussion in 'Anonymous Pour la Liberté d'Expression' started by Vigdis, Oct 18, 2011.

  1. Vigdis Member

    http://owni.fr/2011/10/18/amesys-surveille-france-takieddine-libye-eagle-dga-dgse-bull/
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  2. Vigdis Member

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  3. LeJoker Member

    si ça se trouve il voulait juste capter disney channel ...
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  4. Ou polonia tv, vodka et cul :D
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  5. Thierry L Member

    Coucou Amesys ; ca va ?
  6. Thierry L Member

    J'ai trouver pire :

    http://www.conrad.fr/microphone_dir...ide&ns_linkname=671518-62&ns_fee=0#descriptif

    Voici un micro directionnel professionnel autonome, pouvant être complété avec des jumelles pour l'utilisation à distance. Convient particulièrement pour l'observation d'animaux ou les services de sécurité. Le microphone, équipé de la caractéristique directionnelle cardioïde, permet l'observation et le repérage par signal sonore jusqu'à une distance de 80 m. Une protection supprime efficacement les bruits du vent. Découvrez de très bonnes caractéristiques acoustiques : large bande passante, haute sensibilité, son de très bonne qualité, ainsi que la séparation distincte entre les bruits environnants et les bruits de fonctionnement. Le volume des écouteurs est réglable numériquement d'une simple pression de bouton. En plus de la sortie écouteurs, l'appareil dispose d'une sortie pour l'enregistrement des données audio par magnétoscope ou PC.

    119 euros

    http://www.micro-espion.net/shop/product.php?id_product=53
    Microphone permettant d’écouter les sons au travers de murs pouvant atteindre 15 cm.

    49 euros

    http://www.espion-on-line.com/emetteurs_infinis.htm
    Ce micro espion infini est très compact (4cm x 3 x2)
    Ultra facile d'utilisation, il suffit d'y insérer une carte SIM prépayée du réseau de votre choix. Ensuite dissimulez le micro dans la pièce ou la voiture que vous désirez surveiller.
    Pour écouter appelez le numéro de téléphone de la carte SIM installée dans le micro espion. Celui-ci va décrocher discrètement (pas de sonnerie, lumière ou vibration) et vous permet une écoute de qualité grâce à son micro de haute qualité au son amplifié.
    Du fait que le micro utilise les réseaux GSM vous n'avez pas de limitation de distance pour l'écoute. Vous pouvez même écouter depuis l'étranger. Vous avez juste besoin d'un téléphone pour appeler l'émetteur.
    Le micro est vendu avec son chargeur et possède une batterie interne rechargeable.
    Il fonctionne sur tout les réseaux.

    125 euros
    _______________________________________________________________________________

    Pour 283 euros, n'importent quels quidams qui ont envie de pourrir la gueule d'un autre (ou qui avides d'émotions fortes, parce que Derrick ne les fait plus vibrer, et se demandent qu'est-ce qu'il sait ?) peuvent se lancer dans une carrière d'inspecteur gadget.
    "On" arrête pas le progrès ...

    J'ai choisi ce qu'il y avait de plus simple et de moins onéreux (pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple) ; il existe bien mieux pour un peu plus cher ...

    Good night and good luck
  7. Vigdis Member

    4 réponses, 4 conneries, vous pouvez pas faire mieux ?
  8. Anon Gin Member

    Article sur les exploits DVB très intéressant. En tant que fan de la première heure des cracks de démo satellites, j'ai trouvé les liens assez complet.
    Pour ce qui est de la DRM, je m'en fait pas trop. J'me dit juste que y'à 3/4 ans c'était les boss de la crypto de données, mais c'est plus le cas.
    Les dreambox (les vrais, pas les contrefaçons) ont changées la donne en matière de cryptage de signaux.
    Merci les chinois (et les russes).
  9. Thierry L Member

    En voilà un qui à relevé le niveau.
    Ma connerie à moi rejoint celle que j'ai "pondu" dans copwatch ; les littles brother sont redoutables et peuvent être extrèmement destructeur et générer des envies de meurtre .........
  10. Vigdis Member

  11. Anon Gin Member

    c'est argumenté, et ça me parait crédible.
    Très intéressante cette carte des câbles sous-marins.
  12. Amesys, on voit ton cul !
  13. Thierry L Member

    Coucou AmNesys ........

  14. Thierry L Member

  15. Thierry L Member

    cf. : http://reflets.info/on-est-les-champion-on-est-les-champions-on-est-oh-wait/
    On est les champion, on est les champions, on est… oh. Wait.

    Si l’on classe les technologies de surveillance dans 6 catégories : la surveillance d’internet, des téléphones mobiles, des sms, des système GPS, l’analyse automatique de la voix, et les virus-trojan destinés à espionner un ordinateur ou un mobile, trois pays se distinguent : la France, l’Angleterre et l’Allemagne. Ces trois pays disposent d’entreprises suceptibles de leur fournir l’ensemble des technologies necessaires à la mise en place d’un big brother.
    Une forme d’indépendance pour la mise en place d’une dictature numérique, aussi connue sous le nom d’internet civilisé.
    Il manque à priori les Etats Unis, qui ne devraient pas tarder à rejoindre le groupe des champions à l’occasion d’une prochaine fuite, on imagine que la Chine fait également partie du peloton de tête, mais là aussi, on manque encore de preuves flagrantes.
    C’est donc ça l’économie numérique Française ? Ben oui. En tout cas, c’en est une partie significative. Depuis le temps qu’on vous dit qu’on est des champions en infrastructure et en réseaux… Vous vous imaginiez que ce n’était – que – un hommage appuyé à Free.fr ? Raté.
    Le Fond Stratégique d’Investissement ne s’y trompe pas, d’ailleurs. Cet organisme en charge de soutenir financièrement des projets que l’Etat juge stratégiques (d’où son nom) a investi des sommes rondelettes dans deux des entreprises les plus symboliques du big brother made in France : Qosmos (en septembre dernier, alors que ce dernier travaillait à Damas à la mise au point d’un système de surveillance) et Bull/Amesys.
    Après cela, on aura beau jeu d’agiter l’impérieuse necessité de trouver un statut fiscal approprié pour les rares startups funky nées en France, force est de reconnaitre que la ‘planification de l’économie numérique’ – plébiscitée également dans le camp du candidat socialiste à la présidentielle, ô surprise – se focalise essentiellement sur l’armement numérique.
    La contre révolution : puisqu’on vous dit que ça n’a rien a voir avec les Droit de l’Homme
    Le plan était pourtant simple. La mise au point de ces technologies de surveillance necescitait une période de bêta test assez complexe, et des cobayes : Libye, Tunisie, Maroc, Qatar, etc. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde jusqu’au jour où les Tunisiens ont décidé de changer le cours de l’Histoire.
    Du coup, on comprend mieux l’empressement de la ministre de la défense Française à prêter main forte à Ben Ali afin de rétablir l’ordre en janvier dernier. La volonté féroce de nouer au plus vite des partenariats étroits avec tout ce qui pourrait ressembler à une opposition en Libye, et la catastrophe que représente pour l’économie numérique Française (et le rayonnement de la France à l’étranger) le printemps arabe.
    Non seulement les Tunisiens on bousillé ce qui devait être le plus gros test grandeur nature en matière de dictature numérique, mais ils ont failli révéler au monde le rôle de la France dans la préparation de ce qui s’abbatra inexorablement sur ses propres citoyens : l’internet civilisé.
    Peine perdue, quelques mois plus tard, c’est en Libye, puis au Qatar, au Maroc et désormais un peu partout dans le monde arabe (et ailleurs) qu’on trouve ce qui fait l’innovation numérique en France, ou tout du moins une bonne partie : la dictature 2.0.
    La Libye, elle, restera dans les annales comme un sommet de l’hypocrisie diplomatique. Ses opposants, désormais en charge du pays, étaient également surveillés par du matériel Français Bull/Amesys, comme le détaille dans cette enquète minutieuse Jean Marc Manach. BHL dont on imagine qu’il aura du mal à répondre à quelque question que ce soit sans passer – au choix – pour un imbécile ou un criminel, ne devrait pas réaparaitre de sitôt sur un plateau télé, ou alors dans une mise en scène savament orchestrée comme la télévision Française en a le secret.
    questionpourunchampion.jpg
    Quant à Nicolas Sarkozy, un journaliste lui posera peut-être un jour la question qui fâche : comment expliquez-vous votre grand écart sur la Libye. Dans un premier temps vous fournissez la technologie nécessaire pour espionner les opposants à Mouammar Kadhafi et dans un second temps, vous envoyez la troupe pour chasser Mouammar Kadhafi du pouvoir… N’y a-t-il pas là comme une sorte de contradiction, d’incongruité inexplicable ?
    Et oui, parce que tout de même, monsieur Sarkozy, vous avez une drôle de conception des Droits de l’Homme. N’est-ce pas vous qui disiez :

    « Les droits de l’homme sont, pour toutes les démocraties du monde, à la fois un point de départ et un horizon qui se déploie toujours devant eux. La France ne fait pas exception, et il appartiendra au prochain président de lui faire franchir de nouvelles étapes dans la préservation et la conquête des libertés.
    Je veux être le Président d’une France qui se sente solidaire de tous les proscrits, de tous les enfants qui souffrent, de toutes les femmes martyrisées, de tous ceux qui sont menacés de mort par les dictatures et par les fanatismes. Le Darfour est un scandale inacceptable, la Tchétchénie une horreur, les infirmières bulgares en Libye, une barbarie, Ingrid Betancourt dans la jungle colombienne une tragédie. Président de la République, je ne me tairai pas devant ces insultes aux droits de l’homme.
    Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l’homme au nom de nos intérêts économiques. Je défendrai les droits de l’homme partout où ils sont méconnus ou menacés et je les mettrai au service de la défense des droits des femmes. »
    Comment conciliez-vous ces grandes déclarations et la réalité de votre action, c’est à dire la validation par vous, vos amis, votre gouvernement de la vente d’un vaste système de surveillance des opposants Libyens détaillé dans l’article d’Owni cité plus haut ? Et vous allez voir, ce ne sera pas le dernier, d’autres révélations sur la surveillance des opposants Libyens sont en cours de préparation. Patience©…
    Reste à voir quelle sera la réaction des citoyens Français. Il leur reste peu de temps avant de voir s’abattre sur eux ces technologies, au prétexte de lutter contre le piratage, les pédophiles, ou pire encore, les vilains terroristes d’Al Quaida. Au choix. A vrai dire, tout laisse croire qu’il est déjà trop tard. Et Reflets vous l’expliquera d’ici peu.
  16. Thierry L Member

    cf. : http://reflets.info/amesysbull-on-a-rien-fait-de-mal-spanous/
    Amesys/Bull : on a rien fait de mal ! #spanous

    spin_doctors_tshirt--250x250.jpg Les équipes de communication de Bull commencent à se mettre en branle. Jusqu’ici, les articles de Reflets, d’Owni, du Wall Street Journal leur en avait « touché une sans faire bouger l’autre », comme aurait dit Jacques Chirac. Mais la publication par Wikileaks de documents internes, bien que pas particulièrement plus compromettants que l’annonce de la vente de systèmes d’écoutes à des pays très peu démocratiques, comme la Libye, le Qatar ou le Maroc, a visiblement inquiété les équipes de Bull. A tel point que l’équipe de communication de Bull s’est fendue d’un communiqué interne que nous allons commenter avec vous…

    Chers collègues,
    Les médias s’emparent à nouveau du sujet libyen et suggèrent qu’Amesys aurait fourni des listes d’opposants au régime en place à l’époque. Ils se basent sur des copies d’écrans du système Eagle vendu en 2007.
    Chacun voit midi à sa porte… Owni qui a publié hier le premier papier sur ce thème explique que des opposants Lybiens sont écoutés grâce au système EAGLE vendu à la Libye. A tel point que dans le manuel de l’utilisateur les noms des opposants sont inscrits très clairement sur des copies d’écrans. Rien de plus. On comprend donc que EAGLE, un produit de Bull, vendu avec l’accord du gouvernement français à Mouammar Kadhafi a servi à profiler des opposants. Il n’a pas fallu attendre la publication de ce document pour le savoir. La journaliste du Wall Street Journal qui a découvert le QG d’Amesys à Tripoli a pu consulter des centaines de dossiers concernant les personnes sous surveillance. Et elle l’a écrit. Photos à l’appui.

    Afin que vous soyez informés des faits et rassurés quant à l’intégrité de notre Groupe, vous trouverez ci-après des éléments de clarification de ce dossier.
    Est-ce que par « intégrité », Bull veut parler de morale ou d’éthique ? Parce que si c’est le cas, ça va devenir de plus en plus difficile de faire croire qu’elle en a… Les Droits de l’Homme sont manifestement le dernier de ses soucis. Si les Droits de l’Homme étaient pris en compte par Amesys, cette entreprise vendrait EAGLE a des démocraties où les écoutes sont supervisées, la plupart du temps, par un juge…

    LE CONTRAT dont il est question :
    - Amesys a signé un contrat en 2007 avec les autorités libyennes
    - Le contrat concernait la mise à disposition d’un matériel d’analyse portant sur une fraction des connexions internet existantes, soit quelques milliers. Il n’incluait ni les communications internet via satellite – utilisées dans les cybercafés –,
    Faux… A tel point que Amesys stipule dans ses propres documents qu’il peut écouter les téléphones satellitaires Thuraya largement utilisés en Libye.

    ni les données chiffrées – type Skype –,
    Vrai. Amesys, ou Qosmos, pour prendre un autre exemple, ne peuvent pas lire le contenu des conversations Skype. Elles y travaillent, mais sans succès jusqu’ici. Au mieux, elles peuvent dire que X parle à Y via Skype, ce qui dans une dictature, est déjà une information lourde de conséquences.

    ni le filtrage de sites web. Le matériel utilisé ne permettait pas non plus de surveiller les lignes téléphoniques fixes ou mobiles.
    Pourquoi en faire un argument commercial avec les Lybiens, dans ce cas ?


    - Seules les autorités libyennes pouvaient exploiter le matériel installé.
    Dans ce cas, quel était le rôle exact de la Direction du renseignement militaire ?


    - Les copies d’écrans qui figurent dans le manuel d’utilisation ont été fournies exclusivement par le client.
    Amesys… Vous faites des guides de l’utilisateur en demandant à vos clients de fournir les copies d’écran ? C’est quoi ce process ?


    - L’intervention d’Amesys portait sur la fourniture du logiciel et en aucun cas sur le contenu.
    .............................................................
  17. Thierry L Member

    SUITE

    Il portait aussi sur la formation des utilisateurs. Quel était exactement le contenu de cette formation et à quoi servent vos outils ? Réfléchissez…


    - Par conséquent, Amesys n’a jamais établi de listes pour le compte de l’Etat libyen.
    Ce n’est pas du tout ce qui est reproché à Amesys. Ce qui l’est, c’est de vendre des outils de surveillance massive à des pays pas du tout démocratiques, plutôt des dictatures notoires, des soutiens connus du terrorisme international (Mouammar Kadhafi) ou des états policiers comme le Qatar, le Maroc et d’autres. Amesys ne peut pas ne pas savoir ce qui sera fait de ses outils, une fois installés chez ces clients d’un genre particulier.

    LE CONTEXTE international au moment de la signature du contrat :
    - Ce contrat a été signé à l’époque dans un contexte international de rapprochement diplomatique avec la Libye qui souhaitait lutter contre le terrorisme et les actes perpétrés par Al-Qaïda. (2007 : année de la libération des infirmières bulgares). (Déc. 2007 : visite officielle de Mouammar Kadhafi en France ; Juil. 2009 : rencontre de Barack Obama et Mouammar Kadhafi en Italie).
    - L’engagement pris par les autorités libyennes de participer aux côtés des pays occidentaux à la lutte contre le terrorisme international a notamment conduit fin 2003 le Conseil de sécurité de l’ONU à lever l’embargo prononcé contre ce pays.
    - C’est dans ce contexte que de nombreuses entreprises françaises et étrangères, dont faisait partie Amesys, ont noué des liens commerciaux avec la Libye.
    Des noms ! Des noms ! (#humour)
    Sans rire, cela justifie-t-il la vente d’outils de surveillance massive à ce type de pays ? Que représente le contrat Libyen en pourcentage dans le CA de Bull/Amesys ? Etait-il incontournable ?


    - Amesys a dans ce cadre livré aux autorités libyennes un matériel sur lequel elle n’a exercé aucun contrôle quant à l’utilisation qui a pu en être faite.
    Ponce Pilate n’aurait pas dit mieux. Un marchand d’armes non plus.

    LES ACTIVITES D’AMESYS :
    - Toutes les activités d’Amesys respectent strictement les exigences légales et règlementaires des conventions internationales, européennes et françaises.
    Vraiment ?

    - Amesys a toujours privilégié un développement dans les zones géographiques avec lesquelles la France ou l’Europe nouent des partenariats stratégiques.
    Vous devriez prospecter en Chine, nous avons des relations stratégiques.

    - Les activités d’Amesys s’intègrent également dans les procédures de contrôle interne définies pour éviter toute irrégularité au sein du Groupe Bull, dont elle est filiale depuis 2010.
    Pour mémoire, ces contrats ont été signés bien avant…

    - Amesys n’opère aucun centre d’écoutes à aucun point du globe. Amesys n’a jamais exploité de centres d’écoutes.
    Ouf, nous voilà rassurés…

    Comme nous l’avons fait précédemment, Bull va tout mettre en œuvre pour rétablir les faits car le Groupe ne peut laisser son image et son intégrité attaquées de la sorte.
    Tous les journalistes auxquels Bull et Amesys ont refusé obstinément de répondre vont se réjouir de pouvoir enfin poser des questions et d’obtenir des réponses. Mais attention. Quand on commence à parler, ce que l’on dit est passé au crible et « pourra être retenu contre vous » comme ils disent dans les séries américaines…

    En l’occurrence, Amesys expliquera la réalité de ce contrat sur différents médias (TV, radio).
    Spin doctors, préparez vos gadgetophrases, la campagne commence…

    La communication sur ce dossier doit être objective et coordonnée. Il est de plus important que la communication externe soit conduite par les personnes habilitées et spécialistes, c’est-à-dire par la Direction de la Communication. Par conséquent, nous vous remercions de bien vouloir transmettre toutes les demandes de renseignements sur le dossier libyen à Barbara Coumaros (Bull) ou à Aurélie Negro (Amesys).
    Barbara, Aurélie, si vous voulez nous parler… On veut bien publier une interview fleuve sur Reflets… A vos mailers : redaction@reflets.info

    Même si la concurrence pouvait chercher à profiter de cette nouvelle médiatisation,
    Jamais ! C’est un secteur où tout le monde a une éthique, des valeurs fortes.

    notre respect permanent des réglementations en vigueur, la qualité de nos offres et de nos expertises sont autant d’éléments permettant de promouvoir nos savoir-faire et la confiance que nos clients accordent à notre Groupe.
    Nous en reparlerons probablement.

    Nous restons à votre disposition pour toute question.
    Vraiment ?

    Cordialement,
    Amicalement,

    L’équipe Communication
    La rédaction de Reflets.

    ___________________________________________________________________________________________________________________________

    C'EST DATE DU 02 DECEMBRE 2011, C'EST AUJOURD'HUI !
    Je précise pour :
    View attachment images?q=tbn:ANd9GcRBjTW7zlPD6xEiWF6MEO-SZRDoF9_pL
  18. Thierry L Member

    Cocu Amesys ...
    cf . : http://reflets.info/amesys-ecoutes-sauvages-paris-champs-elysees/

    Les mystérieux screenshots d’Amesys : des écoutes sauvages en plein Paris ?





    glintcat-250x182.png
    Amesys Glint Cat
    La publication des documents d’Amesys dans les Spy Files diffusés par Wikileaks révèlent de bien mystérieux screenshots. Le système d’interception global vendu à la Libye , on le savait, est tout à fait capable d’intercepter des communications sur les réseaux GSM. Pour en faire la démonstration, et l’illustrer dans une série de captures d’écrans, Amesys s’est visiblement adonné à quelques écoutes relativement sauvages. Fabrice vous en propose un petit florilège sur FHIMT où ils révèlent au passage des écoutes de nombreux ressortissants tunisiens, et particulièrement d’une banque la BIAT.
    Nous vous avons déjà parlé de celles des chercheurs de Lip6. Nous vous en proposons donc ici les captures d’écrans non censurées après une simple petite manipulation évoquée par Owni permettant de désanonymiser les dites captures.
    Mais comme nous vous le disions plus haut, autre chose attire notre attention. Les screenshots, datés de 2004, dévoilent des traces d’interceptions de ce qui semble être des SMS. Et apparemment, pas n’importe où… sur une borne des Champs Elysées en plein Paris. Voici les deux éléments troublants (désolé pour la qualité des images) :
    Nous avons un peu de mal à nous interpréter l’intitulé de la colone « Cell Name ». S’agirait-il d’un nom de téléphone mobile (ce qui serait curieux) ou plutôt d’une borne GSM, indiquant assez clairement sa localisation (localisation confirmée par la petite carte qui va bien avec). Dans la seconde hypothèse, est-ce que ceci voudrait dire qu’Amesys, pour quelques screenshots envoyés dans une proposition commerciale à la Libye intitulée « Public Safety Systems And Passport Network Of The Great Libyan Arab Jamahiriya« , se serait adonné à des interceptions sauvages de SMS en plein Paris, sur les Champs Elysées ?



    Tags: Amesys, Interceptions, SpyFiles, Surveillance, Wikileaks
    This entry was posted on 4 décembre 2011 at 16 h 24 min and is filed under A la Une, Bienvenue chez Amesys, Technos. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
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    hornsystem.jpg
  19. Thierry L Member

    Coucou bandes d'enculés ...
  20. Thierry L Member

    Appel moi con

    Un vaste réseau d’hommes politiques pédophiles Libyens démasqué


    7 décembre 2011
    Par Fabrice Epelboin

    PedoBull-250x187.jpg Selon les révélations fracassantes que Bruno Samtmann a faites à nos confrères de France Télévision, la Libye serait infestée de dangereux pédophiles. Le directeur commercial de Amesys/BULL (une société dans laquelle l’Etat Français a une large participation via France Télécom/Orange et dans laquelle il a récemment investi à nouveau d’importantes sommes d’argent via le FSI) a révélé que Mahmoud al-Nakoua, alias Annakoa, serait un pédophile, au centre d’un vaste réseau de pervers sexuels violeurs d’enfants et de narco-trafiquants.
    C’est une révélation choc qui devrait ébranler (ou pas) la Libye, qui voyait jusqu’ici en Mahmoud An-Nakwa l’un des « père fondateurs » de l’opposition libyenne en exil. L’écrivain, qui a vécu ces trente dernières années à Londres, n’avait jusqu’ici jamais attiré le moindre soupçon de pédophilie. L’homme, âgé de 74 ans, venait tout juste d’être nommé ambassadeur de Libye en Grande Bretagne.
    C’est également un coup dur (ou pas) pour la transition démocratique en Libye qui voit l’une de ses figures intellectuelles les plus reconnues trainée dans la boue, et à juste titre, si les affirmations du directeur commercial de Bull/Amesys sont prouvées. De prestigieux journaux anglais tels que le Guardian n’avaient pas hésité à lui offrir une tribune en février dernier, alors que la société Amesys/Bull était sur le point de partir de Tripoli, laissant derrière elle un vaste complexe de surveillance destiné (en fait) à traquer les pédophiles, qui, à en croire Amesys/Bull, pullulent en Libye, au vu des capacités d’interception du système Eagle, qui surveillait l’ensemble de la population.
    Les pédophiles Libyens n’ont qu’à bien se tenir !
    C’est désormais au tour du Maroc et de ses pédophiles, qui à en croire certains, doivent également pulluler là bas, de bien se tenir. Comme le révélait Reflets il y a peu de temps, le royaume chérifien a décidé de s’attaquer sérieusement au problème en passant commande d’une installation similaire à celle que Mouhamar Kadhafi avait commandé en 2007 2006 afin de débarrasser le pays des hordes de pédophiles qui, à en juger par le réseau débusqué par Amesys et le colonel Kadhafi, dont nous n’hésitons pas à publier la liste de la honte ci dessous, compte plus de 80 personnes. Parmi ceux-ci on dénombre de nombreux membres de l’actuel gouvernement Libyen, ce qui en ferait le gouvernement avec la plus grande concentration de pédophiles au monde.
    LaListeVerteUnredactedFull-550x440.png
    Un bien triste record dont la toute nouvelle démocratie Libyenne se serait bien passé, mais comme le rappelait le président de la « république démocratique de France » lors de l’inauguration du tout nouveau siège social de Google à Paris, évoquant alors le régime Libyen, c’est aussi ça la démocratie.
  21. Thierry L Member

    Appel moi con II


    Amesys : un Finger de Pop Corn pour le Croco


    7 décembre 2011
    Par redaction

    [Traduction]

    bloodyamesys-250x151.jpg Que pouvait-on attendre d’autre de la part d’une entreprise aussi innovante ? Amesys a donné des noms hilarants aux projets qui serviront à des dictateurs pour repérer des opposants, les arrêter, accessoirement les torturer ou les tuer. Ça dédramatise…
    Nous vous l’avions raconté ces derniers jours, au Qatar, le projet EAGLE s’appelle Finger. Pourquoi ? Parce que la capitale s’appelle Doha. Phonétiquement, doigt… Que l’on traduit en anglais par « Finger ». Au Maroc, c’est le projet Pop Corn. Encore de la junk food.. Ailleurs, en Afrique (au Gabon), c’est le projet Croco. Comme les crocodiles Haribo ?
    Le projet Pop Corn est en bonne voie. L’achat du matériel nécessaire (plus de 2 millions d’euros) été fait. Reste à déployer tout ça chez nos amis marocains. Des tonnes de prestations d’ingénieurs sont prévues. Via notamment une société française louant les services d’ingénieurs. On vous parlera surement d’elle dans un avenir proche. Patience©.
    Avec l’arrivée du Parti justice et développement (PJD), un parti religieux, on peut se demander qui, du Roi ou du gouvernement aura la main sur le futur centre de surveillance monté par Amesys.
    En revanche, ce que l’on sait depuis hier, c’est que le Roi ou le gouvernement marocain vont pouvoir, enfin, lancer la chasse au pédophiles. Et oui, vous ne le savez peut-être pas mais EAGLE, ça sert principalement à débusquer… Les pédophiles. Et quand les journaliste crypto-gauchistes empêcheurs de faire du business en rond avec les gentils dictateurs disent, preuves à l’appui, que EAGLE sert à fliquer les opposants… Le directeur commercial d’Amesys explique à une journaliste que rien ne dit que ces gens, ne sont pas pédophiles. Il y en a qui vont être contents d’apprendre qu’ils sont pédophiles. Et pas un peu nazis aussi ?
    Niveau communication, on flirte avec des sommets… presque similaires à ceux atteints par l’Agence H. Heureusement qu’il y a quelques jours la direction de la communication de Bull demandait aux collaborateurs du groupe de laisser les communicants gérer cette crise. Ils ont bien fait d’envoyer le directeur commercial au front. Effet pédo-nazi garanti. Image7, il y a quelqu’un ? Il est temps de reprendre l’histoire en mains…

    A Doha, l’une des interfaces principales d’Amesys n’est autre que le State Security Bureau, une entité indépendante mise en place en 2003, qui ne rend de comptes qu’à l’Emir du pays et qui lutte, notamment, contre le terrorisme et le blanchiment d’argent sale. Sa latitude dans le choix de ses enquêtes est totale. Une véritable entité démocratique, en quelque sorte.

    Des questions sans réponses


    L’Etat français n’est pas étranger à la vente de tous ces systèmes de surveillance dans des pays dictatoriaux ou policiers.
    Premier point, Amesys est une filiale de Bull. L’Etat a une participation dans Bull au travers de France Telecom et a recapitalisé le groupe en 2004 à hauteur de 517 millions d’euros. Il a donc un poids important dans le géant français de l’informatique. En ce qui concerne Amesys, le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI), contrôlé à parité par l’Etat et la Caisse des dépôts a pris 5% de Bull-Amesys. Tout ceci sans parler des crédits à la recherche attribués au groupe, comme le notait Libération.
    Le FSI a également investi 10 millions d’euros dans Qosmos, autre acteur du Deep Packet Inspection français.
    Second point, ces systèmes de surveillance intrusifs ne se vendent pas comme des paquets de crocodiles Haribo.
    Il faut une autorisation du premier ministre, comme nous l’avions expliqué longuement en passant en revue tous les textes applicables.
    Ajoutez à cela la présence dans les deals d’Amesys en Libye de Ziad Takieddine, révélée par Mediapart, le fait que Amesys se soit recommandé de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, pour vendre son système de cryptographie Cryptowall… Voilà un cocktail particulièrement indigeste.
    Est-il éthiquement tolérable qu’un état démocratique approuve ou favorise la vente de matériels d’écoute globale à des dictatures ou des états policiers ? Est-il éthiquement tolérable que des sociétés vendent, en toute connaissance de cause, des outils permettant de profiler, d’arrêter, de torturer ou de tuer des opposants dans des dictatures notoires ?

    Christian Paul tout seul


    homealone-178x250.jpg Les politiques qui devraient avoir le dernier mot sur ces sujets restent dramatiquement silencieux.
    A gauche, si Christian Paul s’évertue à demander des précisions au gouvernement, le reste de la classe politique est mutique. Fleur Pellerin, spécialiste incontestable des NTIC au PS précise l’agenda de son mentor, François Hollande sur Europe 1 : « « Je vais ensuite proposer des prises de parole à François Hollande, en France ou à l’étranger sur le numérique ». Sauf gros événement, elles n’interviendront pas avant janvier. »
    En effet, il n’y a pas de presse…
    Quant au président de droite décomplexée, qui n’est jamais à une contradiction près, il indiquait à l’inauguration des nouveaux locaux de Google à Paris : « Le Net restera un formidable outil pour la surveillance du processus démocratique ».
    Oui… C’est juste. Et les opposants Libyens, Marocains, Qataris, etc. en sont persuadés, eux qui sont surveillés grâce à des technologies vendues par la France avec l’aval de son gouvernement.
    Et de poursuivre : « l’un des elements qui permettent de juger si un pays est une democratie ou une dictature, c’est son attitude vers le Web, autrement dit c’est un tres mauvais signe que de vouloir censurer ou controler le web, c’est un marqueur ».
    Nicolas, si tu veux être en accord avec toi même (ce dont on peut douter), il faut arrêter de vendre des outils de surveillance et de censure à des dictatures notoires. En même temps, tu voulais même vendre une centrale nucléaire à un dictateur sanglant que tu es allé déloger à coup de bombes… Donc, bon…
    Et puis entre les discours et les actes, il y a une grande différence comme le montre cette vidéo…

    Nicolas Sarkozy parle du printemps arabe et de la surveillance chez Google from fhimt.com on Vimeo.
  22. Thierry L Member

    Ce sont vraiment des gros cons chez Amesys (en plus ils sont culs et chemises avec les ressortissants de la chambre de co qui tiennent la France ...)



    #leweb : #Amesys, une entreprise innovante qui analyse (aussi) votre comportement


    7 décembre 2011
    Par bluetouff

    [Traduction]

    catchlon-250x183.png
    La guerre électronique est un secteur très prometteur, mais il est encore un peu trop futuriste. Il existe d’autres techno sympa chez Amesys que l’on peut plus facilement vendre à la RATP, aux polices municipales, et pourquoi pas … aux entreprises, afin que ces dernières fliquent un peu mieux leur personnel. Il s’agit de solutions d’analyse comportementale, couplées à des systèmes de vidéo surveillance. Ainsi, il devient possible de non plus de réagir, mais de prévenir, sur la base de comportements suspects… la classe non ? Une intelligence artificielle capable de détecter des mouvement et des attitudes suspectes, on pourrait presque proposer à Amesys de coupler des fusils mitrailleurs aux caméras de vidéo surveillance afin de prévenir les crimes et de supprimer toute menace comportementale.

    ____________________________________________________________________________________________________________________

    Le top de chez top c'est que certains découvrent (c'est un rêve, je sais ) que la scientomachinerie ai mis ces pattes là-dedans ...
    (ça colle avec l'idéologie de fond, d'une certaine façon)
  23. Anonymous Member

    Bonjour à tous.

    Voici une petite vidéo pour alimenter ce sujet qui me tien à coeur, j’entends la liberté d'expression qui plus est sur internet.
    Liberté que bafoue cette entreprise.

    JT de 20h de France2 du 07-12-2011 sur Amesys


    Il semblerais qu'aucun raid ou action n'est été mené contre cette entreprise.
    Je suis de ce fait entrain de regarder ce qui pourrais etre fait en se sens.
    Si vous avez des idées originale et/ou efficace pour le transmettre le message je suis curieux de les entendre.
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  24. Thierry L Member

    L'idée est bonne, par contre il faut faire hyper attention (vu ceux à qui ils vendent leurs se(r)vices, c'est un coup à se retrouver vite fait, bien fait submergé : )
    Avec des cagoulé habilités, qui débarquent d'hélicoptères, en rappel, en plein milieu de ta chambre (en passant pas la fenêtre sans l'ouvrir) à 3 h du mat ....................

    Sinon, l'idée est bonne (je suis partant ; grillé :) mais partant quand même )
  25. Thierry L Member

    J'adore !

    cf. : http://reflets.info/amesys-minute-comique-gerard-longuet/

    longuet-250x135.png
    Notre ministre de la défense nous prend vraiment pour de gros niais. En réponse aux questions des parlementaires (allez courage encore 10 !), plus précisément une question de Christian Paul, portant sur la vente d’un système d’interception « NATIONWIDE », le ministre, dont la fille, Tiphaine Hecketsweiler, n’est autre que la directrice de la communication du groupe Bull, récite ce qui ressemble fort étrangement à la ligne officielle (risible), d’Amesys :

    « La question que vous posez est fondamentale, car elle suppose le détournement d’emploi de tel ou tel type de matériel. Et en ce qui concerne les télécommunications, force est de reconnaître qu’à cet instant aucune commission interministérielle d’exportation de matériel de guerre n’a été sollicitée à un moment ou à un autre pour ce type d’exportation, parce qu’il y a eu détournement d’objet à cet instant. Quel est notre devoir ? C’est d’adapter naturellement l’administration des exportations des matériels de guerre. Mais pouvons-nous imaginer à tout instant ces détournements ? Vous allez bientôt nous reprocher pour des exportations alimentaires ou de biens d’équipements de troupe, par exemple de vêtements, de demander des autorisations. Ce n’est simplement pas possible ! Dans le cas particulier, je tiens à vous donner transparence absolue, pour l’ensemble des demandes de commissions interministérielles, nous n’avons jamais été sollicités »
    On vend des stylos m’sieur… enfin des vêtements !
    Cette réponse, n’est pas inintéressante. On y apprend qu’ « aucune commission interministérielle d’exportation de matériel de guerre n’a été sollicitée », ce qui veut en gros dire qu’un système d’interception global, couplé à des un système de stockage gigantesque et une base de données indexant les conversations de tout le pays, vendu à un dictateur n’est pas considéré comme une arme….cherchez l’erreur. Soit le ministre fait ici preuve d’une grande hypocrisie, soit il a un petit souci de compréhension de la vocation première d’un tel dispositif, soit on flaire de près ou de loin une sorte de « léger conflit d’intérêt ». Mais le cynisme du ministre ne s’arrête pas là puisqu’il ose comparer une aide alimentaire ou vestimentaire à un GLINT/EAGLE…. gonflé le mec !
    Ouais mais c’est des stylos Nationwide tu vois …
    Plus drôle maintenant, selon le ministre (ou plutôt les petites notes internes d’Amesys annonçant une campagne de communication dont Bruno Samtmann, le directeur commercial d’Amesys, nous a donné un chouette avant goût sur France 2), le régime de Kadhafi aurait « détourné » l’usage d’un GLINT/EAGLE, système d’interception des communications « NATIONWIDE » pour en faire de… l’écoute globale, à l’échelle d’une NATION… in english in ze text : NATIONWIDE. C’est quoi que ne comprend pas Monsieur Longuet dans le terme « NATIONWIDE » ?
    De quel détournement parle Monsieur Longuet quand le régime libyen, formé par des équipes françaises qui compilent des documentations où apparaissent des listes d’opposants écoutés tant sur le sol libyen que britannique ou américain ?
    Regardons ensemble en détail ce que la France à vendu à la Libye pour prendre la mesure du « détournement » dont parle monsieur Longuet :
    Nous sommes donc en face d’une grosse boiboite qui « enregistre, décode, stocke et affiche le trafic intercepté ». Tout ce dont on a besoin pour traquer du terroriste ou du pédophile. Ce sur plusieurs câbles ou fibres de 10 gigabits secondes ! Il y a beaucoup de pédophiles en Libye vous comprenez et ils sont tous terroristes aussi, donc plusieurs dizaines de gigabits/seconde ne seront pas de trop pour les traquer. D’ailleurs, Amesys a bien dimensionné son système pour que par défaut, l’ensemble de la population libyenne puisse être nazipédoterroriste, on en perdra pas une miette.
    Ce bout de la brochure est tout simplement exquis. Il est en parfaite contradiction avec les déclarations d’Amesys qui prétendait avoir vendu un système d’écoute portant sur « quelques milliers de connexions Internet, mais qu’il n’opérait pas de centre d’écoute. Ce qu’il y a pour écrit sur cette plaquette, c’est que le système vendu écoute un peu plus que qu’une poignée de connexions (déjà par le volume) mais aussi par technologies : »Microwave Links, PSTN, GSM networks or even Satelitte networks » (microondes, réseaux téléphoniques commutés, GSM et même satellite ! ben voyons, il est de notoriété publique que les communications pédosatellitaires sont une menace grandissante en Libye… Et quand on ajoute Internet à ça, ça nous donne un système d’interception global dont la volumétrie est adaptée à l’échelle d’une NATION. Jusque là tout est bien noir sur blanc écrit sur la plaquette commerciale, nous sommes toujours à la recherche d’un quelconque « détournement »… éclairez nous monsieur le ministre !
    Allez rions un peu encore une fois sur les déclarations d’Amesys dans le Figaro début septembre :

    »Amesys n’opère aucun centre d’écoute téléphonique ni internet à aucun point du globe »
    qu’ils disaient… C’est amusant car là encore, sur la plaquette commerciale, Amesys met pourtant bien en avant son savoir faire en la matière :

    « Thanks to many years of experience working for Intelligence agencies, Amesys can help you to build a real monitoring center based on the intelligence philosophy. Our expert engineers will be there to help you f rom the deployment to the training of your investigators including also operational and technical training. »
    Oui monsieur Longuet nous prend gentiment pour des cons, mais la lecture dans l’hémicycle d’un communiqué de presse qui pourrait très bien émaner de sa propre fille ne nous convaincra pas… désolé… allez question suivante !
    __________________________________________________________________________________________________________________________

    ....D’ailleurs, Amesys a bien dimensionné son système pour que par défaut, l’ensemble de la population libyenne puisse être nazipédoterroriste, on en perdra pas une miette.....
    :)
  26. Vigdis Member

    [Owni/DPI] Amesys surveille aussi la France

    C'est quoi le rapport avec le thread ?
  27. Thierry L Member

    C'est pour que tu poses la question
    :)
  28. Roger.Guy Member

    On peut retourner le titre du Thread :la France surveille aussi Amesys

    Ca prend des proportions semble t-il ....
    http://www.mediapart.fr/journal/int...ustice-enquete-sur-l-espionnage-du-net-libyen
    La justice enquête sur l’espionnage du Net libyen

    17 décembre 2011 | Par Fabrice Arfi et Karl Laske


    SARKAFI.jpg © Reuters
    La société française Amesys, qui a fourni du matériel d'espionnage électronique au régime de Kadhafi avec l'appui de Nicolas Sarkozy, au ministère de l'intérieur puis à l'Elysée, se retrouve désormais au centre d'investigations judiciaires. Le procureur de la République d'Aix-en-Provence vient d'ouvrir une enquête préliminaire visant Amesys, après le dépôt d'une plainte de l'ONG Sherpa.
    ___________________________________________________________________________________________________________________________
  29. lillylou Member

    Je vais tout balancer par la fenêtre .... (GSM/TV/WWW....)
    sauf mes jumelles....et mon ordi, je mettrais une dynamo pour le courant... et j'apprends le morse....
    je vous suis .....

    .....[IMG]
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  30. Roger.Guy Member

    Les signaux de fumée aussi !
    (important les signaux de fumée ; il n'y a pas de fumée sans feu)
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  31. nlight Member

    Un sujet me turlupine. Le fameux projet échelon et son développement actuel. Il pourrait représenter une menace bien plus grande pour nous que même le contrôle du net. Qui s'en inquiète????
  32. Roger.Guy Member

  33. nlight Member

    Nsp. J'arrive. Merci pour le lien.
  34. Anon Gin Member

    Pas moi.
    Va te turlupiner ailleurs: pervers!

    :D
    • Like Like x 1
  35. Roger.Guy Member


    Après nlight pense à cela à travers le rapport little brother/big brother ; tu vas vite te détendre du gland :)
  36. Vigdis Member

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  37. Anon Gin Member

    Ils sont fort les mecs au marketing chez Orange.
    Réussir à te faire payer pour surveiller tout ce que tu fais sur les interwebz! Bravo les mecs.

    Sérieux, c'est quand même dingue que personne à Orange n'ait réagit.
    Surement trop occuper à cracher sur la gueule de la concurrence...
  38. Anon_Guy Member

    Trop occupé avec free. :D
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  39. Roger.Guy Member

    http://owni.fr/2012/03/08/amesys-refourgue-son-baton-merdeux/
    Amesys refourgue son bâton merdeux

    Le 8 mars 2012 Jean Marc Manach
    9 mois après la révélation, par Reflets.info et OWNI, que la France avait vendu un système de surveillance de l'Internet à Kadhafi, le groupe Bull décide de se séparer de cette branche de ses activités.
    [IMG]
    Le Groupe Bull, fleuron de l’informatique française, vient d’annoncer, dans un communiqué, avoir “signé un accord d’exclusivité pour négocier la cession des activités de sa filiale Amesys relatives au logiciel Eagle“.
    Contrairement à ce qu’affirme la dépêche AFP, le groupe Bull ne se sépare pas d’Amesys, qu’il avait racheté en 2009, mais uniquement du système Eagle de surveillance de l’Internet, soit quelques dizaines de salariés tout au plus, sur les 900 collaborateurs de l’entreprise.
    Ce système, présenté par Bull comme étant “destiné à construire des bases de données dans le cadre d’interception légale sur internet“, avait fait scandale l’an passé lorsqu’on découvrit qu’il avait été utilisé par la Libye de Kadhafi.

    Pendant plusieurs années, la société française Amesys a permis à la dictature du colonel Kadhafi d'espionner les ...
    Pour être tout à fait précis, il avait en fait été conçu en 2007 par la société française Amesys à la demande d’Abdallah Senoussi, le chef des services secrets de Kadhafi, grâce à l’entremise de l’intermédiaire Ziad Takieddine, et alors que Nicolas Sarkozy et Claude Guéant cherchaient à normaliser leurs rapports avec la Libye.
    Senoussi avait pourtant été condamné en 1999 par la justice française à la prison à perpétuité pour sa responsabilité dans l’attentat du DC-10 de l’UTA, qui avait coûté la vie à 170 personnes, et recherché par Interpol pour “terrorisme (et) crime contre l’humanité“.
    L’enquête d’OWNI avait par ailleurs démontré que le système avait servi à espionner des figures historiques de l’opposition libyenne, dont les nouveaux ministres de la culture libyen, ainsi que l’ambassadeur de la Libye à Londres, un avocat britannique et des fonctionnaires américains.
    Ces révélations avaient constitué l’une des preuves utilisées par WikiLeaks pour démontrer la dangerosité des marchands d’armes de surveillance à l’occasion du lancement des SpyFiles, opération visant à mettre à jour, et en ligne, les documents internes décrivant les fonctionnalités de ces systèmes et logiciels d’espionnage des télécommunications.
    Le Wall Street Journal, qui avait visité, l’été dernier, l’un des centres de surveillance de l’Internet installé par Amesys à Tripoli, avait depuis révélé que le système Eagle avait aussi servi à espionner un journaliste d’Al Jazeera.
    Un pacte “avec le diable”


    La société française Amesys, qui a vendu des technologies de surveillance à la Libye de Kadhafi, essaie de minimiser les ...
    Dans un documentaire intitulé “Traqués ! Enquête sur les marchands d’armes numériques“, qui sera diffusé mercredi 14 mars sur Canal+, le journaliste Paul Moreira a par ailleurs rencontré trois blogueurs incarcérés plusieurs mois durant à cause de mails échangés sur Internet. Ils ne pouvaient nier : leurs tortionnaires avaient les preuves écrites, interceptées grâce à Eagle.
    Bruno Samtmann, le directeur commercial d’Amesys qui avait expliqué, sur France 2 que le “produit” avait été “imaginé pour chasser le pédophile, le terroriste, le narcotrafiquant“, et qu’il avait donc été “détourné” de sa finalité, a reconnu devant Pau Moreira que ce contrat avait effectivement été “signé avec le diable“, tout en précisant : “mais ce n’est pas moi qui l’ait signé“…
    Philippe Vannier, le fondateur d’Amesys, qui avait négocié le contrat avec les services de Kadhafi, grâce à l’intermédiaire Ziad Takieddine, ne s’est jamais exprimé à ce sujet. Pour racheter Amesys, en 2009, Bull lui avait cédé 20% de ses actions, permettant à Vannier de devenir le PDG de Bull.
    Le groupe a connu une perte nette de 16,5 millions d’euros en 2011, “conséquence de dépréciations de survaleurs sur la filiale Amesys et du ralentissement de la croissance dans les activités de défense“. Interrogé par Les Echos, Philippe Vannier a déclaré la semaine passée que les activités liées à Eagle “pèsent moins de 0,5% du chiffre d’affaires du groupe, elles ne sont pas stratégiques ou significatives pour nous“.

    La société française Amesys aurait vendu en toute légalité à Kadhafi des systèmes d'espionnage d'Internet, lui ...
    Le Fonds stratégique d’investissement (FSI) avait de son côté acquis 5% du capital de Bull juste avant que le scandale n’éclate et n’entache la réputation d’Amesys, qui emploie 800 salariés, dont quelques dizaines seulement étaient impliqués dans Eagle. Directrice de la communication de Bull, Tiphaine Hecketsweiler est par ailleurs la fille de Gérard Longuet, ministre de la Défense qui avait décoré Philippe Vannier de la légion d’honneur en juillet 2011, et qui a depuis pris la défense d’Amesys à l’Assemblée, plutôt que d’accepter d’ouvrir une commission d’enquête parlementaire, comme le réclamaient plusieurs députés, et alors qu’une plainte était instruite contre Amesys à ce sujet.
    OWNI Editions publiera très prochainement un livre à ce sujet. En prévision, nous vous offrons d’ores et déjà cette petite vidéo, réalisée en février 2010 par l’un des salariés d’Amesys, qui montre le centre d’interception des télécommunications et de surveillance de l’internet qu’ils avaient installé à Tripoli (le bâtiment derrière la camionnette rouge), et qu’il avait publiée sur Vimeo. Suite au scandale des Spyfiles, il l’en avait retirée. Il eut été dommage de ne pas vous en faire profiter :

    [IMG]

    EDIT
    Rien à voir avec Eagle flight hein, les gars ?
    (ça serait aurait été marrant) :)
  40. Roger.Guy Member

    http://reflets.info/amis-geeks-amesys-vous-invite-a-boire-un-coup/
    Amis geeks : Amesys vous invite à boire un coup

    10 avril 2012
    Par kitetoa

    amesys-250x151.jpg Vous vous souvenez peut-être qu’il y a quelques temps, Bull lançait une jolie maskirovska en annonçant la vente de son activité Eagle au sein d’Amesys. L’idée étant de se débarrasser d’un facteur négatif en termes d’image après les révélations de Reflets, d’Owni, du Wall Street Journal sur le business pas joli-joli d’Amesys dans des dictatures et des Etats policiers. Notamment en Libye, mais aussi à Doha, au Maroc, etc.
    Nous écrivions par ailleurs que le business continuait comme si de rien était pour Amesys. Le système d’écoute global pour le Maroc continue de s’installer, tout ce qui compte dans le complexe militaro-industriel français poursuit des échanges commerciaux avec Amesys. Vraiment, il ne s’est rien passé…
    Cette fois, ce n’est pas le fameux DaHubbleVisionPowa© qui le révèle, c’est Amesys elle-même : tout continue comme si de rien n’était. L’entreprise invite en effet les geeks à venir boire un coup et à échanger sur ses technologies. Histoire de recruter.
    Reflets souhaite donner un coup de pouce à Amesys en donnant un peu de visibilité à cette invitation et encourage tous ses lecteurs un peu geeks à se rendre dans les locaux de cette charmante boite pour aller voir de près ce qu’elle fait. Pour une fois qu’Amesys fait preuve de transparence, ce serait dommage de ne pas en profiter. Non ?
    coktail-amesys-550x387.png
    ___________________________________________________________


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